DU MMA AU CINÉMA

AUTOUR DE MON CRS

Les prémices

La fonction même de l’acteur étant de se faire autre, je suis allé chercher Mathis Chevalier sur son terrain, sa salle de sport. Il m’a sorti le grand jeu, bien conscient du potentiel érotique que le vestiaire collectif véhicule dans mon imaginaire. Cette séance sur son lieu d’entrainement a été pour moi une entrée par effraction dans son monde et une entrée en matière dans le film. La première scène en découle…

Comme pour désamorcer sa carrure, son physique qui en impose, il arbore d’entrée de jeu un sourire immense. Pas pour s’excuser de ses 90 kilos de muscle, ni pour séduire, mais pour s’ouvrir à l’autre, pour lui offrir la possibilité d’une connexion. Mathis Chevalier, né en banlieue parisienne, a multiplié les titres dans cet art martial global qu’est le MMA. « J’ai commencé le judo très tôt. À un moment j’ai décroché de l’école et j’ai fait des conneries. Alors j’ai fait un stage de réinsertion dans un club de MMA. Je suis devenu champion de France trois fois avant de devenir champion d’Europe. Je devenais professionnel et puis le covid est arrivé. Les combats ont cessé. Et c’est là que j’ai découvert autre chose ». Cette autre chose, cela sera le monde artistique à Paris.

Si comme le CRS de la chanson (et, désormais, du film), il est prêt à abandonner un à un ses oripeaux, c’est pour mieux apprendre son nouveau métier de comédien : « Il y avait déjà une notion de spectacle dans le MMA : comme un catcheur sur un ring, je me construisais un personnage. C’est pour ça que je combattais. Pour que cela soit spectaculaire, que les gens soient impressionnés. Au théâtre, on peut aussi mettre tout cela en pratique, avec, en prime, la parole ! »…

L’intégralité de l’entretien de Mathis Chevalier avec Franck Finance-Madureira est à lire dans Mon CRS – le coffret.

Tirages limités à 5 exemplaires / photographies (format 30 x 45 cm, jet d’encre pigmentaire sur Hahnemühle Rag Baryta 315g) : contact@elagua.eu

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