RÉCONCILIER LA VIRILITÉ AVEC SA PART DE VULNÉRABILITÉ
délivrer l’homme de sa cuirasse
L(‘)arme(s) d’Achille
« La force est une caractéristique ambigüe. Procède-t-elle d’abord d’une aptitude du corps ou d’une disposition morale ? L’endurance physique se conçoit-elle sans résilience de l’âme ? L’étymologie rappelle que la force a partie liée avec la bravoure et avec le courage. »
Je me penche sur Achille, le plus valeureux des guerriers grecs. Son talon – et donc sa vulnérabilité – est aujourd’hui plus présent dans les mémoires que sa force légendaire. Comme pour rappeler qu’ignorer ses points faibles mène à la tragédie, quand les assumer, voire les revendiquer, permet de s’épanouir. Un sursaut véritablement humain, comme une lueur dans la barbarie de la guerre. Mathis Chevalier incarne Achille pleurant Patrocle plutôt qu’Achille tuant Hector. Le combattant découvre que son corps, armure parfaite, n’est qu’une protection incomplète. En acceptant cette vulnérabilité, Mathis s’affranchit du trouble que son corps suscite. Il gagne en confiance et s’ouvre au monde en constante évolution.
« L(‘)Arme(s) d’Achille » (Marc Martin, 2022). Modèle Mathis Chevalier.
Série (fragments) extraite d’une prochaine exposition/vente à Paris.
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Une première photographie (1/5) a été vendue aux enchères à Drouot
dans la 10e édition de Masculin/Masculin – Barbarossa Auction.
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